Pruniers - Prunus domestica
Le prunier est un arbre avec un port érigé, à la vigueur moyenne, et pouvant atteindre 5 à 8 mètres de haut. Très rustique et peu exigeant quant au type de sol, le prunier peut être planté partout en France. Les pruniers résistent bien à la sécheresse, à l'excès d'eau et s'adaptent bien aux terres maigres ou argileuses. La grande diversité des variétés de pruniers permet d'obtenir des fruits de calibre, couleur ou de goût très différents les uns des autres. Les prunes, quetsches ou mirabelles apportent en quantité intéressante des vitamines A, B, C et E ainsi que de nombreux minéraux (calcium, potassium, magnésium, phosphore).
Guide achat prunier
Que vous soyez un jardinier novice ou un passionné du jardinage, le prunier est un excellent choix. Suivez ce guide simple pour planter et cultiver votre prunier avec succès.
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Choix de la variété de pruniers :
Il existe plusieurs types de pruniers en fonction du goût, de la couleur et la taille des fruits (de la petite prune 'mirabelle de Nancy' très sucrée, en passant par les 'reines claude' pour leurs qualités gustatives remarquables ou les 'quetsches d’Alsace' parfaites pour les compotes ou séchées), de la période de production et floraison, de la capacité à polliniser, de l'adaptation au climat et la résistance aux maladies.
Le tableau ci-dessous indique la période de récolte de chaque variété de pruniers (Vallée du Rhône)
La liste ci-dessous répertorie les principaux atouts de chaque variété :
Prune Golden Japan : Très précoce, chair molle et juteuse, peu sucrée
Prune Early laxton : Autofertile, Prune moyenne, ferme et sucrée, précoce
Prune Opal : Autofertile, bon pollinisateur, bonne prune de table
Reine claude d'Oullins : Autofertile et excellent pollinisateur, grosse prune moyennement sucrée pour la cuisson
Prune des Béjonnières : Très bon fruit fruité à saveur d'abricot polyvalent (crue, cuite, séchée...)
Prune Avalon : Autofertile, grosse prune sucrée, forte productivité
Prune Reine claude violette : Chair bien sucrée et juteuse, non adhérente au noyau
Prune Reine claude dorée : bonne résistance aux maladies, excellente qualité gustative, culture en altitude possible
Prune Mirabelle de Nancy : Autofertile, très productif, prune très sucrée et parfumée
Prune Sainte Catherine : Gros fruit allongé, excellent séché pour fabriquer des pruneaux, productif
Prune Stanley : Autofertile, floraison tardive, productif et régulier, chair non adhérente au noyau
Prune Anna Späth : Autofertile et bon pollinisateur,
Prune Reine claude d'Althan : Productif, chair fine et parfumée
Prune Reine claude de Bavay : Autofertile, floraison précoce, production régulière
Prune d'Ente : Autofertile et bon pollinisateur, gros fruit allongé, excellent séché en pruneau
Prune Reine claude de Chambourcy : Très bonne prune sucrée tardive
Prune goutte d'or : Tardive, très gros fruit pour la table ou séché,
Prune Quetsche d'Alsace : Autofertile, floraison très tardive, climat frais, excellente en pâtisserie, culture en altitude adaptée
Prune Quetsche d'Italie : Floraison tardive, excellente en pâtisserie, bonne résistance aux maladies, adapté au sud de la France
2. Choix du porte-greffe du prunier :
Les port-greffes du prunier sont nombreux et influencent grandement la taille finale de l'arbre, l'adaptation aux différents sols et la résistance aux maladies.
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Les amandiers, abricotiers, pêchers et bien évidemment pruniers peuvent être utilisés. Le prunelier peut aussi être employé pour faire un arbre nain mais son espérance de vie sera de fait réduite.
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Le porte-greffe Prunus Myrobolan est passe partout et s'adapte à toutes les terres même pauvres. L'arbre aura une taille adulte entre 5 et 6m. Il est très résistant à la sécheresse et la mise à fruit est assez rapide (4 à 5 ans)..
3. Plantation du prunier :
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Exposition : Le prunier préfère un plein soleil pour bien fructifier. Choisissez un endroit où l'arbre recevra au moins 8 heures de soleil direct par jour.
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Sol : Préférez un sol bien drainé et léger. Un sol légèrement acide à neutre est idéal (pH 6-7).
4. Taille du prunier :
Retirer les branches mortes ou malades : Cela permet d'éviter la propagation de maladies et de réduire le risque d'infestation de parasites. Enlever les branches qui se croisent ou qui poussent à l’intérieur de l’arbre. Cela permet de mieux aérer le cœur de l'arbre et de favoriser l'arrivée de lumière. Si certaines branches poussent de manière trop verticale, coupez-les pour favoriser une croissance plus horizontale et une meilleure fructification. Supprimez les nouvelles pousses qui poussent à la base du tronc ou des racines, car elles ne contribueront pas à la production de fruits. Pour limiter l’infection par des champignons, taillez les branches en biais, de manière nette. Cela évite la stagnation d'eau sur la coupe.
5. Parasites et maladies du prunier :
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La Moniliose (Monilinia laxa)
Symptômes : La moniliose, aussi appelée pourriture brune, se manifeste par des taches brunes sur les fruits, les fleurs et les branches. Les fruits pourrissent et tombent prématurément.
Prévention et traitement :Éliminez les fruits et branches malades. Utilisez un fongicide à base de cuivre ou de soufre pendant la floraison et après la récolte. Aérez bien l’arbre pour éviter l’humidité stagnante.
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Pucerons (Aphidoidea)
Symptômes : Les pucerons se nourrissent de la sève des pruniers et provoquent un affaiblissement général de l'arbre. Ils peuvent également transmettre des virus et provoquer des déformations des feuilles.
Prévention et traitement : Introduction de coccinelles ou d'autres insectes prédateurs, utilisation de savon noir ou d'huiles végétales pour éradiquer les colonies de pucerons.
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Cloque du prunier (Taphrina pruni)
Symptômes : Déformation des feuilles, qui deviennent épaisses, boursouflées et rouges.
Prévention et traitement : Appliquer un traitement à base de bouillie bordelaise en fin d’hiver. Tailler les parties touchées.
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Tavelure du prunier (Venturia carpophila)
Symptômes : Des taches brunes, enfoncées et irrégulières apparaissent sur les feuilles, les fruits et les jeunes pousses. Cette maladie fongique peut entraîner une chute prématurée des feuilles et affecter la qualité des fruits.
Prévention et traitement : Application de fongicides à base de cuivre ou de soufre, traitement préventif au printemps et en automne, et élimination des feuilles tombées pour réduire les spores.
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Rouille du prunier (Tranzschelia pruni-spinosae)
Symptômes : La rouille provoque des taches orange ou jaunes sur les feuilles, souvent accompagnées de petites pustules. Elle affecte également les jeunes fruits et peut entraîner une chute prématurée.
Prévention et traitement : Utilisation de fongicides, élimination des feuilles et branches infectées, et maintenir une bonne distance entre les arbres pour éviter la propagation.
6. Récolte des prunes :
Les prunes sont prêtes à être récoltées lorsque leur peau est bien colorée (jaune, rouge, violette, selon la variété) et qu’elles sont légèrement souples au toucher. Les prunes doivent se détacher facilement de l’arbre lorsque vous les touchez.
7. Le saviez-vous :
Un phénomène rare, appelé la prune double, se produit parfois sur un prunier : deux fruits se développent à partir d'une seule fleur, se fusionnant partiellement pour former un seul fruit plus gros. Ce phénomène est exceptionnel et suscite l'intérêt des producteurs de fruits pour des expérimentations variétales.
8. En résumé :